Fondation de la SQHA

Sylvie B.
61 ans

L’hypertension artérielle s’est invitée dans mon parcours autour de mes 43 ans. D’abord associée à des antécédents familiaux, à un signe de la ménopause ou à du stress, j’ai donc pris des médicaments pour contrôler mon hypertension pendant environ 13 ans.

C’est lors d’une radiographie pour une autre situation médicale que le radiologiste a remarqué une anomalie sur une de mes glandes surrénales, qui s’est avéré être un adénome. C’est à ce moment, en 2018, que j’ai été prise en charge par une équipe de l’hôpital Sacré-Cœur de Montréal. Mon potassium était en dessous des normes.

On me diagnostique alors une hyperaldostéronémie ou syndrome de Conn qui occasionnait mon hypertension. J’ai donc passé plusieurs tests et j’ai été suivi en néphrologie pour en venir à la conclusion qu’il serait préférable de procéder à une surrénalectomie unilatérale.

J’avoue que l’opération n’était pas dans mes options au départ.

Toutefois, après avoir discuté de mes craintes avec le néphrologue, j’ai pris la décision de procéder à l’opération en 2019. Moins de deux semaines après l’opération, je ne prenais plus de médicament et ma pression artérielle est maintenant dans les normes … sauf quand je me présente à mes rendez-vous médicaux. Le fameux syndrome de la blouse blanche!

L’hyperaldostéronisme primaire est une maladie des glandes surrénales relativement fréquente (jusqu’à 20 %) qui cause de la haute pression. Chez certaines personnes, il est possible de guérir la maladie, et la haute pression, à l’aide de chirurgie.