Les témoignages
L’expérience humaine face à ce « tueur silencieux » est d’une grande importance…
Mon expérience avec l'hypertension artérielle a commencé au début de la cinquantaine.
En surpoids et vivant des périodes de stress, j'ai commencé à ressentir des battements de cœur rapides au repos. Comme j'avais un tensiomètre à la maison, j'ai commencé à enregistrer mes mesures de pression artérielle. Les chiffres étaient plus élevés que la normale, mais je ne m'inquiétais pas trop, pensant qu'avec un peu de repos et en essayant de réduire le stress, ils diminueraient progressivement. Bien que j'aie fait de gros efforts pour les faire baisser, les chiffres n'ont fait qu'augmenter avec le temps, au point que j'ai appelé la pharmacie de peur d'aller à l'hôpital. On m'a recommandé de contacter mon médecin dès que possible.
On m'a prescrit des médicaments contre l'hypertension que j'ai accepté de prendre à contrecœur. J'ai eu l'impression d'avoir échoué parce que j'ai dû prendre cette pilule. J'avais l'impression de ne pas avoir pris soin de ma santé en prenant du poids et en menant un mode de vie sédentaire.
J'ai commencé à faire de petits changements, en marchant tous les jours, en faisant plus attention à ce que je mangeais, etc. Au bout d'un an, j'ai perdu une vingtaine de livres, ce qui m'a permis de réduire la quantité de médicaments dont j'avais besoin. Je continue à prendre mes médicaments. Ma pression artérielle est maintenant bien contrôlée et je me sens bien.
Mon histoire de haute pression artérielle a commencé lors de ma première grossesse.
C’est lors d’un rendez-vous en obstétrique, pour mon suivi de grossesse, que la médecin a suspecté quelque chose d’anormal au niveau de ma pression artérielle. À 32 semaines, ma pression étant élevée, on m’envoie faire des tests un peu plus précis au CHUS de Fleurimont, à Sherbrooke.
On me diagnostique alors une prééclampsie. Anxieuse, et dans l’attente d’informations, j’ai eu des explications de 5 ou 6 médecins avant de comprendre exactement ce que c’était. Ma pression artérielle étant assez élevée, je suis donc hospitalisée à 34 semaines, pour un total de 2 semaines, incluant mon accouchement. J’ai eu un suivi quotidien afin de vérifier mon état de santé, ainsi que celui de mon bébé, accompagné par un ensemble de professionnels (infirmières, internes en médecine et médecins) à l’écoute et incroyablement gentil. J’ai eu de la médication pendant mon séjour à l’hôpital afin de contrôler ma pression élevée et j’ai continué cette médication pendant quelques jours suivant mon retour à la maison. Tout est rentré dans l’ordre par la suite.
Après être sortie de l’hôpital, j’ai parlée à des gens autour de moi et j’ai appris que plus de gens qu’on pense connaissent la prééclampsie. Certaines l’ont vécue ou d’autres ont connues des gens autour d’eux, mais ce n’est pas quelque chose dont on entend beaucoup parler. Ce qui peut être inquiétant lorsqu’on apprend que nous l’avons, surtout lors d’une première grossesse.
Ma fille est en parfaite santé, pleine de curiosité et de sourires, nous ne pouvons pas souhaiter mieux! Notre petite famille n’est pas terminée, nous aimerions avoir d’autres enfants éventuellement. Nous ne savons pas ce que la prochaine grossesse nous réservera, ce qui peut être inquiétant étant donné que je suis plus à risque de revivre un peu le même genre de situation. Nous avons plus d'informations maintenant et nous continuerons de nous informer pour que notre famille soit en pleine santé!
L’hypertension artérielle s’est invitée dans mon parcours autour de mes 43 ans. D’abord associée à des antécédents familiaux, à un signe de la ménopause ou à du stress, j’ai donc pris des médicaments pour contrôler mon hypertension pendant environ 13 ans.
C’est lors d’une radiographie pour une autre situation médicale que le radiologiste a remarqué une anomalie sur une de mes glandes surrénales, qui s’est avéré être un adénome. C’est à ce moment, en 2018, que j’ai été prise en charge par une équipe de l’hôpital Sacré-Cœur de Montréal. Mon potassium était en dessous des normes.
On me diagnostique alors une hyperaldostéronémie ou syndrome de Conn qui occasionnait mon hypertension. J’ai donc passé plusieurs tests et j’ai été suivi en néphrologie pour en venir à la conclusion qu’il serait préférable de procéder à une surrénalectomie unilatérale.
J’avoue que l’opération n’était pas dans mes options au départ.
Toutefois, après avoir discuté de mes craintes avec le néphrologue, j’ai pris la décision de procéder à l’opération en 2019. Moins de deux semaines après l’opération, je ne prenais plus de médicament et ma pression artérielle est maintenant dans les normes … sauf quand je me présente à mes rendez-vous médicaux. Le fameux syndrome de la blouse blanche!
L'hyperaldostéronisme primaire est une maladie des glandes surrénales relativement fréquente (jusqu'à 20 %) qui cause de la haute pression. Chez certaines personnes, il est possible de guérir la maladie, et la haute pression, à l'aide de chirurgie.
Au début de la quarantaine, j'ai commencé à faire de l'hypertension artérielle. À l'époque, je fumais 2 paquets par jour et j'étais en surpoids d’environ 30 livres.
Mon père avait aussi été hypertendu, en plus de souffrir de diabète et d’avoir eu un problème d’obésité. Il avait développé des problèmes cardiaques et avait dû être opéré pour un quadruple pontage. Il est décédé à l’âge de 52 ans.
Étant donné les chiffres élevés de ma pression et mon histoire familiale chargée, mon médecin m'a immédiatement prescrit un traitement antihypertenseur. Un problème de diabète est aussi apparu vers l’âge de 45 ans et j’ai dû commencer à prendre des médicaments pour ce nouveau souci.
J'ai alors décidé que je devais commencer à faire des changements pour contrôler ma pression artérielle et mon taux de sucre afin de ne pas laisser les choses devenir incontrôlables. J'ai donc arrêté de fumer et j'ai commencé à perdre du poids en faisant attention à ce que je mangeais. Par contre, j’ai toujours de la difficulté à faire de l’exercice de façon régulière.
Aujourd'hui, des années plus tard, bien que je prenne toujours des médicaments pour ma pression artérielle et mon diabète, je suis heureux que ma situation médicale soit stable et bien contrôlée sans avoir à augmenter le dosage de mon traitement.
Ma pression artérielle à domicile est normale mais, lorsque je me présente au bureau de mon médecin, évidemment, elle monte…
Je suis Guilain Yombo, aujourd’hui je vais décrire mon histoire de l’hypertension. Ça commençait un bon matin en 2012, au réveil, j’avais très mal la poitrine et aussi mal à bien respirer.
J’avais décidé d’aller consulter un médecin à l'hôpital, afin de lui faire part de mes symptômes. À mon arrivée, j’étais bien reçu par une gentille infirmière, qui avait mesuré ma pression. Pendant la prise de pression, j’avais vu dans les yeux de cette infirmière une certaine inquiétude. Après, elle m’avait parlé calmement que ma pression était beaucoup trop élevée. Par la suite, le médecin était venu m ´examiner, pour m’informer que, je dois être garder à l’hôpital pour avoir des traitements à cause de la pression artérielle . J’étais hospitalisé pendant deux semaines pour faire plusieurs examens et traitements parce que la pression artérielle trop forte avait endommagé mes reins et mon coeur au point où il y avait de l'eau sur mes poumons.
C’était une épreuve mentale et physique très difficile, mais grâce aux traitements, ma pression artérielle est aujourd’hui très bien contrôlée et ses effets néfastes sur mes reins et mon coeur se sont corrigés. Je continue à mettre tout mon cœur et toutes mes pensées aux médicaments que je prends à tous les jours.